François, être prêt et loin, tout à la fois
François Sauvestre, c’est une soif de voyage doublée d’un attachement profond à sa région natale, le Maine-et-Loire.
Ses amis le décrivent comme souvent « à l’ouest ». Ils n’ont pas totalement tord. Sa maman s’amuse à dire qu’il a « débarqué » un 6 juin, en 1987 à Beaupréau. François y grandit, puis part faire des études d’histoire à Angers, à 60 km. Quelques années plus tard, il craque pour le journalisme. Stagiaire a Ouest France en 2005, il devient, par la suite, pigiste au Courrier de l’Ouest.
François, c’est aussi une certaine nonchalance, des cheveux bruns en broussailles et un regard profond. Très réfléchi, il parle en se caressant le menton. Ce calme, il l’a sûrement ramené d’Afrique. En 2003, ses parents lui font découvrir le Sénégal. Il y rencontre Babakar, qui deviendra ce qu’il appelle son « frère africain ». À son retour, François multiplie les engagements. Il rejoint l’association humanitaire d’une cousine, Cap Sénégal, puis se met à militer pour les droits des sans-papiers. En 2004, il repart seul au Sénégal. Un« putain de souvenir ». En 2006, c’est le Cameroun, suivi de l’Argentine l’année suivante. Il explique que s’il ne fait pas grand chose dans sa vie, au moins il aura voyagé. Son prochain projet : continuer sa visite de l’Afrique, mais plus au sud. Il rêve d’un safari au Kenya ou d’arpenter les déserts de Namibie.
Idéalement, François souhaiterait travailler à l’international dans la presse quotidienne régionale. Faire le lien entre le lointain, l’étranger et le proche. Une mission taillée sur mesure pour François.
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