Politique: Malgré la tempête, le commandant Fillon garde le cap


Malgré la tempête, le 

commandant Fillon garde le cap



Contrairement à l’habitude, l’hémicycle de l’Assemblée nationale est comble. Il faut dire que c’est un grand jour. Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre, François Fillon tient ce mercredi son deuxième discours de politique générale.

Un grand oral sans grosse surprise, puisque le Président de la République Nicolas Sarkozy, avait lui même tracé la feuille de route du nouveau gouvernement, en s’invitant, moins d’une semaine auparavant, sur les chaînes de télévision françaises.
Si le Premier ministre n’a pas étonné sur le fond, il a cependant adopté un style singulier. Il a fait le choix d’un discours court, 47 minutes - le discours de politique générale le plus succinct de la 5e République - et un ton combatif, voire vindicatif. Un bel exemple de rhétorique où il a mêlé clarté des propos et envolées lyriques.

Décembre 2007 / Benjamin Lemaire, agence Virtuo
François Fillon s’est placé en commandant de bord d’un navire France en grande difficulté. « Contre vents et marées, dans le calme et la tempête », il a invité les Français à « tenir ensemble un cap », ajoutant que « sur le rivage du monde, nous avons attendu un vent plus favorable ».  Un discours un peu anxiogène, décrivant une France en pleine tourmente, très endettée, dans  « un monde traumatisé par une récession globale ». On est bien loin du discours très optimiste, lors de son arrivée en 2007, au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy. Il y notait « une embellie économique et sociale encourageante », saluait « l’extraordinaire génie de notre peuple » et égrenait les atouts de la France.

Certes le contexte économique a changé, mais les objectifs restent les mêmes. Réforme de l’université, des retraites, des institutions, instauration d’un service minimum, lois sur la délinquance, Grenelle environnement… toutes les réformes menées par le gouvernement Fillon, dont il fait aujourd’hui le bilan, sont toutes clairement évoquées dans le discours de 2007. Les années passent, les priorités restent les mêmes : Une réforme de la dépendance est prévue pour juin 2011 et un plan de 35 milliards d’euros sera consacré aux investissements d’avenir dans les secteurs stratégiques de l’enseignement supérieur, de la recherche, des PME et de l’écologie.

Seul signe du passage de la crise, l’accent mis sur la rigueur budgétaire et une possible réforme de la fiscalité envisagée, avant l’été 2011. C’est la seule vraie nouveauté. Pas d’augmentation d’impôts en vue, mais un rapprochement avec la fiscalité allemande. « Il y a urgence à rapprocher la fiscalité des pays partageant la même monnaie », a déclaré le Premier ministre. Selon lui, la France est l’un des pays qui taxe le plus les entreprises. « Le statut quo n’est plus possible », a-t-il affirmé.

Pas question de taxer les entreprises, et de réduire ainsi leur compétitivité et les perspectives d’embauches. D'autant plus que l’emploi reste, en 2010 comme en 2007, la priorité des priorités. Il y a trois ans, François Fillon déclarait : « Au cœur de la crise nationale, il y a un cancer : le chômage de masse (…).Mon gouvernement se fixe pour objectif un taux de chômage de 5 % à la fin du quinquennat. » Aujourd’hui Fillon maintient le cap, en annonçant des mesures pour favoriser l’emploi des jeunes et des séniors. Mais alors que le chômage frôle actuellement les 10% de la population active, il s’est gardé, cette fois, de faire des promesses.

G20 : Nicolas Sarkozy tente de redorer son blason sur la scène internationale


G20 : Nicolas Sarkozy tente de redorer son blason sur la scène internationale



Une escapade à Séoul de 10 heures seulement. C’est court, mais Nicolas Sarkozy a fait les choses en grand. Arrivé à bord du nouvel Airbus A330-200 présidentiel, surnommé « Air Sarko One », il a pris la présidence du G20. Un voyage "express", vu comme un instrument de reconquête, au moment où il n’a jamais été aussi peu populaire. Sa cote de défiance a atteint un nouveau record, à 66 % d'opinions défavorables, selon un sondage Ipsos-Le Point du lundi 8 novembre. 

L’objectif est clair : tourner la page de la réforme des retraites, du bras de fer avec la rue et faire oublier l’image d’un président inflexible, accusé de gouverner pour un seul camp. Après s’être inscrit dans une perspective historique, avec les commémorations de la mort du Général De Gaulle et des cérémonies du 11 novembre, Nicolas Sarkozy souhaite désormais se doter d’une stature internationale. Le calendrier l’a aidé. Vendredi soir il a pris la présidence  tournante du G20 pour un an. Et, fait rare, il occupera également, la présidence du G8 à partir du 1er janvier.

Ce nouveau statut de « Président du monde » ne lui apportera aucun pouvoir supplémentaire, car comme il l’a dit lui même en conférence de presse, le multilatéralisme n’existe pas : « Je ne vois pas comment on peut reprocher à un certain nombre de pays d’agir de façon unilatérale puisqu’il n’existe pas de système multilatéral ». Pas de compétences supplémentaires, mais l’assurance de se trouver, pour quelque mois, au centre du monde, et de l’attention. De quoi lui permettre de se façonner une meilleure image. L’Elysée va d’ailleurs créer un site Internet pour communiquer tout spécialement sur les actions de ce président très international.

Preuve d’un changement radical, Nicolas Sarkozy a mis en avant, lors de sa conférence de presse, des qualités qu’on lui connaissait peu jusque là : la modestie, l’humilité et la conciliation. « Cette présidence [du G20], nous l'abordons avec ambition et réalisme. » Ou encore : « Je mesure l'immensité du chemin qui reste à parcourir ». Inde, Etats-Unis, Afrique du Sud… Pour parvenir à un compromis Nicolas Sarkozy a prévu de voyager et de consulter. En décembre, il recevra Dominique Strauss-Kahn et annoncera en janvier ses priorités du G 8 - G 20 dans une grande intervention de l’Elysée. Le président français se mue ainsi en professionnel de la concertation et ira même consulter les syndicats français. Des partenaires sociaux qui n’ont pas été écoutés lors de l’élaboration de la réforme des retraites, mais qui d’un coup seraient jugés compétents pour résoudre la guerre des monnaies !

A travers ces actions, ce qu’espère secrètement Nicolas Sarkozy, c’est de transformer un potentiel succès international en succès national. A dix-sept mois de l'élection présidentielle, le président Sarkozy surjoue l'importance de la situation internationale à des fins électorales. Il pense, qu'une partie de son salut viendra de cette tribune. Ainsi, il tente d’expliquer aux français les enjeux du G20, pourquoi la crise des monnaies les concerne directement, que c’est une confrontation plus profonde : la bataille pour l’emploi et pour la localisation de l’activité industrielle. "L'un des enjeux, c'est de faire comprendre que ce dont il est question a des conséquences sur la vie des gens", mais "c'est technique, les gens se disent que tout ça est lointain. Ce n'est pas gagné!", a-t-il lâché.

Alors, quand lors de la conférence de presse, un journaliste de France 2 le questionne sur le très probable remaniement gouvernemental, Nicolas Sarkozy joue l'offensé :  « Vous ne m'en voudrez pas, mais je ne répondrai pas à des questions strictement françaises... ». Mais pourquoi donc êtes-vous parti en Corée Monsieur le Président ?

Amérique latine : le continent qui produit des présidentes


Amérique latine : le continent qui produit des présidentes

« Historique ». Dimanche, le Brésil célébrait l’élection de Dilma Rousseff, la nouvelle présidente. Une première dans ce pays mais non en Amérique latine. Le continent a connu depuis les années 70 une pléiade de femmes présidentes. Aujourd’hui, c’est encore, après l’Europe, le continent où il y a le plus de femmes au pouvoir. Mais cela ne suffit pas à endiguer le fameux machisme latino-américain. Décryptage.


Sur les neuf femmes présidentes dans le monde, trois le sont en Amérique latine : Cristina Kirchner, en Argentine, Dilma Rousseff au Brésil et Laura Chinchilla, au Costa Rica. Un véritable paradoxe au premier abord, car comme l’explique l’historien Claude Morin, dans son article, "L'Amérique latine et les femmes" publié en 1996 dans les Cahiers d'histoire, «d’un point de vue féministe, ce continent fait figure d’épouvantail, c’est le lieu de prédilection du machisme, de la domination paternelle et maritale, du contrôle clérical, de la fécondité exubérante ».

Pourtant, si on analyse les conditions d’accession de ces femmes au pouvoir, on comprend que l’empreinte machiste n’est jamais bien loin. En effet, la plupart du temps, ces femmes sont devenues présidentes dans des situations exceptionnelles, lors de crises politiques. Elles sont alors désignées et exercent le pouvoir de manière temporaire. C’est le cas d’Isabel Perón, qui, après avoir occupé la Vice-présidence, assume la Présidence de l’Argentine entre 1974 et 1976, à la mort de son mari, Juan Perón. En Bolivie, Lidia Gueiler fut désignée présidente en 1979 par le Parlement, avant d’être renversée par un coup d’Etat militaire huit mois plus tard. Même destin pour Ertha Pascal-Trouillot qui exerça la présidence haïtienne en 1990, pendant moins d’un an, le temps d’organiser des élections générales. Enfin, en Equateur, Rosalia Artega occupa en 1997 la présidence, au titre d’un mandat conféré par le Congrès, pour une durée de trois jours seulement !

Le devoir conjugal
Cristina Kirchner
En dehors de ces situations d’exceptions, si certaines femmes ont réussi à être élues à la plus haute fonction, c’est souvent en tant qu’héritières. C’est le cas de Violeta Chamorro, la première femme à accéder, lors d’élections en 1989, à la présidence d’un pays latino-américain, le Nicaragua, grâce au capital politique et à la popularité de son mari assassiné. Janet Jagan, élue en 1997 à la présidence de la Guyane, marcha également dans les pas de son mari Cheddi Jagan, lui même président entre 1992 et 1997. Même histoire : celle de Mireya Moscoso, présidente du Panama en 1996, après que son mari, ait lui même exercé cette fonction. Ainsi comme l’explique Claude Morin, pendant longtemps, en Amérique latine, « l’histoire politique n’accordait pas de place aux femmes, à moins que ce ne soit comme épouse ou maîtresse.»
En Argentine, ce n’est pas pour rien que Cristina Kirchner est surnommée « La Hillary Clinton » du pays. Son élection  à la tête de l’argentine en 2007, s'inscrit dans la prolongation des politiques nationales entreprises par son prédécesseur de mari. En quatre ans de présidence, Nestor Kirchner est devenu très populaire : Il a réussi à sortir le pays de l'impasse économique en réduisant la pauvreté de moitié et en restaurant l'autorité de l'État. Un côté « femme de » totalement assumé par Cristina Kirchner qui affiche une féminité exacerbée. Vêtements de luxe colorés, maquillage, injections de botox et de silicone. « Une belle poupée » pour ses détracteurs qui remettent en cause ses compétences politiques. Le machisme a encore la vie dure au pays du tango.

Une guérillera liftéee
Le 31 octobre 2010, Dilma Rousseff réussit l’exploit d’être élue première présidente du Brésil, sans avoir jamais accompli le moindre mandat électoral. Dilma doit amplement sa victoire au fait, qu’elle est « la candidate de Lula ». Une réussite qu’elle doit entièrement à son pygmalion. C’est lui, en 2003, qui la nomme ministre des Mines, puis chef du cabinet présidentiel en 2005, ce qui fait d’elle une sorte de premier ministre officieuse.  Les commentateurs politiques s’interrogent sur les intentions de Lula qui pourrait avoir envie de se représenter en 2014. "Dilma exercera-t-elle de fait le pouvoir ou gardera t-elle au chaud le fauteuil de Lula ?", se demande même le quotidien brésilien Globo au lendemain de l’élection. Entièrement relookée pour la campagne, elle aurait eu recours à la chirurgie esthétique afin de rajeunir et d’adoucir ses traits de « dame de fer ». Une étape qui semble obligatoire au pays de la chirurgie esthétique.

Michèle, la vraie rupture
« Je suis une femme, socialiste, victime de la dictature, séparée et agnostique : j’ai cinq péchés capitaux… mais nous travaillerons bien ensemble ! ». Ainsi se définissait Michèle Bachelet en 2005 devant les hauts gradés de l’armée alors qu’elle devenait ministre de la Défense. Un profil qui ne cadre pas avec les représentations traditionnelles des femmes politiques. Pour Bérengère Marques-Pereira professeur de sciences politiques à l’Université Libre de Belgique, « l’élection de Michèle Bachelet à la présidence du Chili en 2006 constitue une vraie rupture car elle est élue dans le cadre d’une continuité démocratique et elle dispose de son capital propre ». Selon elle, Michèle Bachelet a mobilisé, lors de l’élection, l’image de la mère. Une mère ancrée dans la société, aux préoccupations maternelles quotidiennes. « Cela participe certainement d’un ancrage dans un maternalisme », poursuit Bérengère Marques-Pereira dans l’article « Les femmes latino-américaines dans les exécutifs nationaux » publié dans la revue Histoire Politique en 2007.  Une explication que l’on retrouve également dans l’analyse de Claude Maurin : «Une femme accède au pouvoir quand elle tend à se comporter comme une ‘ surmère ’, à la différence des hommes et de nombre de femmes au Nord qui exercent le pouvoir à la façon des hommes, de manière castratrice ».

Michèle Bachelet a prouvé qu’en Amérique latine, une femme peut désormais être élue, démocratiquement, sans l’appui d’un mari ou d’un mentor. Elle a ouvert la voie. Digne représentante de cette nouvelle génération de présidente, Laura Chinchilla, élue en février 2010 au Costa-Rica. 




Les femmes au pouvoir dans le monde en 2010

Amérique centrale et latine
Cristina Kirchner, Présidente de l’Argentine depuis décembre 2007
Laura Chinchilla, Présidente du Costa Rica depuis mai 2010
Dilma, Candidate à l’élection présidentielle brésilienne de 2010
Kamila Persad-Bissessar, chef de gouvernement de Trinité & Tobago depuis mai 2010

Asie
Pratibha Patil, Présidente de l’Inde depuis juillet 2007
Roza Otounbaïva, Présidente du Kirghizstan depuis mai 2010
Sheikh Hasina Wajed, chef de gouvernement au Bengladesh depuis janvier 2009

Océanie
Julia Gillard, chef du gouvernement australien depuis juin 2010

Afrique
Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia depuis janvier 2006

Europe
Angela Merkel, chef du gouvernement allemand depuis
Mary Mc Aleese, Présidente de l’Irlande depuis 1997
Tarja Halonen, Présidente de la Finlande depuis mars 2000 
Kiviniemi, Premier ministre de la Finlande depuis juin 2010
Dalia Grybauskaité, Présidente de la Lituanie depuis juillet 2009
Jadranka Kesor, Premier ministre de la Croatie depuis juillet 2009
Jóhanna Sigurðardóttir, Premier ministre de l’Islande depuis février 2009
Iveta Kodicova,  Premier ministre slovaque depuis juillet 2010
 

Critique théâtre: Audrey Lamy fait son show à la Comédie de Paris


Audrey Lamy fait son show à la Comédie de Paris


Après s’être fait remarquer sur le grand et le petit écran, la petite sœur d’Alexandra Lamy est désormais sur les planches dans « Dernières avant Vegas », un premier one woman show.

 Audrey Lamy est tout sauf une inconnue. Le grand public a fait sa connaissance au cinéma dans Tout ce qui brille, le film de Géraldine Nakache. Elle y jouait une prof de sport, garçon manqué et complètement délurée. Une révélation. La jeune actrice s’est également fait remarquer à la télévision dans la mini-série humoristique de M6, Scène de Ménage. Une spécialité familiale en quelque sorte, puisque sa grande sœur, Alexandra Lamy, avait été révélée quelques années plus tôt par la série Un gars, Une fille.

Cette vie de jeune comédienne l’a indéniablement inspiré. Les scénettes de ce premier spectacle « Dernière avant Vegas » relatent le début de carrière d’une jeune trentenaire en phase avec son époque. Il y a les animations dans les gouters d’anniversaires au milieu de marmots terribles, un café pris avec une copine retrouvée sur Facebook, ou bien une audition avec Quentin Tarentino.

Audrey Lamy excelle quand elle se doit d’imiter, d’entrer dans la peau de ces personnages. Un ton survolté qui rappelle parfois Florence Foresti. Audrey trouve rapidement la mimique à adopter, l’accent à prendre, comme dans le sketch où elle parodie les films d’actions à l’américaine à grand renfort de « Mister presidaent ». A d’autres moments, c’est le comique de situation qui prend le relais comme quand la jeune femme se retrouve déguisée en gros lapin bleu au milieu d’un diner chic.

A la Comédie de Paris, on s’amuse, on sourit. Mais ce n’est pas non plus l’énorme crise de fou rire. Dans la petite salle intimiste, le public, plutôt jeune n’est pas survolté, mais semble apprécier ce moment de détente à sa juste valeur. Parfois le spectacle devient même émouvant, notamment lorsque la comédienne improvise un slow langoureux et très particulier avec Brad Pitt.

Quand les lumières se rallument, on se dit que le spectacle est un peu court. Du coup le public la rappelle, dans l’espoir d’en avoir un peu plus. La jeune humoriste se contente alors d’un sketch de quelques secondes. Déçu d’une telle fin, on reste sur sa faim.

Pressée par l’envie d’en apprendre un peu plus sur cet espoir de la comédie française, nous avons demandé à son attaché de presse, de la rencontrer. Réponse de ce dernier : « Cela n’est vraiment pas possible ». C’est bien dommage, on aurait tant aimé questionner Audrey. Tant pis, on attendra son retour de Vegas.



Audrey Lamy « Dernières avant Vegas », mise en scène Alex Lutz, à la Comédie de Paris, 42 rue Fontaine Paris 9e, métro Blanche. Jusqu’à fin novembre. Du mardi au samedi à 21h30. Offre découverte du mardi au jeudi : 21€ au lieu de 27,50€

Critique télé: Tf1 cherche à caser les fils à maman



TF1 cherche à caser les fils à maman


Il y a Giuseppe, le macho italien que sa maman aux lèvres siliconées appelle « pépino ». Alexandre, l’inévitable accro à l’informatique, totalement infantilisé par sa mère. Mais également Alban le DJ feignant, Benjamin l’homo mondain et Florent, le stripteaseur qui fait même fantasmer maman.

Voilà les célibataires dégotés par TF1 pour sa nouvelle émission de téléréalité « Qui veut épouser mon fils ? ». Accompagnés dans chaque étape de leurs mamans, ces Tanguy d’un nouveau genre, doivent trouver la perle rare, qui les fera déguerpir du foyer familial.

Tout commence par une séance speed-dating, en compagnie de ces mères poules, trop maquillées et très tactiles qui ne parviennent pas à couper le cordon. Puis les rendez-vous se multiplient dans Paris, la ville des amoureux. Le tout, conté par une voix off rappelant la série Desesperate housewives, dont la charte graphique est également inspirée.

Tous les ingrédients sont la pour faire de ce programme un succès du genre. Un casting détonnant aussi bien du côté des fils, que de leurs génitrices. La palme revient à Marie-France, complètement refaite, pour qui seul l’apparence qui compte quand vient le temps de juger les prétendantes : « il n’y a qu’une chose qui m’a plu chez elle, c’est son sac à main ».

Pour les amateurs, cette dernière-née est une pépite aux répliques déjà cultes. Pour les autres, le paroxysme de ce que la téléréalité, sauce TF1, produit de plus trash et de plus affligeant.


Emission diffusée 29 octobre 2010 sur TF1. Durée : 1h38. Possibilité de la revoir sur TF1.fr dans la semaine suivant la première diffusion